Mardi 27 novembre 2018, à l'EPFL, première conférence ArchiTango :

« Le tango et le maestro Juan D’Arienzo au Japon »

par Jean-Michel Doudot, ing. EPFL et amoureux du tango

précédée de

« La société japonaise au début du XXe siècle »

par Hannes Bleuler, prof. EPFL

Résumé

Après une description de la société japonaise au début du XXe siècle, nous verrons comment le tango argentin a été adopté dans l'Empire du soleil levant, au point que La cumparsita, le tango le plus connu au monde, est encore joué à ce jour dans les mariages japonais.
Nous découvrirons aussi pourquoi Juan D'Arienzo, un des cinq maestros les plus connus, était adulé au Japon et comment il est allé là-bas... Quoique... En est-on bien sûr ?

Les orateurs

Hannes Bleuler, professeur EPFL, a étudié le génie électrique à l’ETH Zurich et y a fait une thèse en mécatronique en 1984. Cela lui a donné l’occasion d’un premier séjour d’un an et demi pour un projet industriel chez Hitachi au Japon. Il était le seul étranger sur un site de plus de 2000 collaborateurs. De retour en Suisse. il a été chargé de cours et chercheur à l’ETH Zurich. Il est retourné au Japon en 1991 à l’Université de Tokyo en tant que professeur. Depuis 1995, il dirige le laboratoire de Systèmes Robotiques à l’EPFL avec, dernièrement, des projets de forte visibilité sur des exosquelettes pour paraplégiques.

Jean-Michel Doudot, diplômé de l’EPFL, a travaillé 38 ans dans l’informatique (HP, IBM…). Il danse le tango argentin depuis 20 ans et a créé une association de tango. Il a animé près de 200 milongas (bals de tango) en tant que DJ en Suisse et à l’étranger. Il s’intéresse à la culture du tango dans le monde, traduit des textes de tango, retrouve des histoires, démêle des mystères de tango… et il aime les partager !


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